Les compétences nécessaires pour une gestion multiculturelle

Le monde aujourd’hui est devenu si petit que nous sommes tous les jours confrontés à différentes cultures, différentes façons de voir les choses. Si nous avons l’esprit ouvert, tous les jours nous apprenons une nouvelle façon de travailler, de communiquer et d’appréhender les ressources différemment. Que cela soit dans le digital où tout est ouvert, instantané et individualiste ou en dehors du digital, la situation est la même.

Pour optimiser cette activité, de nombreuses personnes pensent que la traduction d’un document suffit et que l’explication d’un produit dans la bonne langue suffit. La gestion du personnel pourrait égalemenent se satisfaire d’un manager qui comprend la langue.  Comment peuvent-ils se tromper plus?

De nombreuses marques, de nombreuses entreprises ont essayé de créer des co-entreprises ou d’acheter des sociétés en dehors de leur pays d’origine et seulement 2% d’entre elles ont réussi. Des exemples comme Daimler / Chrysler; Sony Ericsson; Sony / BMG… peut en témoigner, il n’est pas facile de faire des affaires dans un pays étranger et la langue, étant l’un des éléments, ne constitue pas le problème.

Différentes cultures signifient différentes manières de faire des affaires, différentes manières d’aborder un problème, de résoudre un problème, différentes manières de gérer le personnel et différentes manières de gérer les comptes financiers. Les autres cultures ont-elles tort, parce qu’elles font les choses différemment, absolument pas!

C’est la raison pour laquelle les entreprises qui décident de faire des affaires en dehors de leur culture doivent s’adapter. Oui, ils doivent d’abord comprendre la langue, mais avant tout, ils doivent faire confiance aux locaux et comprendre leur façon de penser. C’est bon pour toutes les cultures. Une entreprise allemande ne peut pas imposer sa manière de travailler aux Américains, une entreprise américaine ne peut imposer son approche directe à une entreprise japonaise où le consentement des dirigeants est la clé et une entreprise japonaise ne peut imposer son chemin à une entreprise suédoise. Comment une culture socialiste pourrait-elle réussir dans un pays où l’individualisme est roi?

Les secrets? Communication, flexibilité, humilité, respect, compréhension des objectifs et oui… compétences linguistiques.

Restez à l’écoute, car j’analyserai dans les prochains jours l’incapacité des entreprises à se développer en dehors de leurs frontières…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

+ eighty = eighty nine

Retour en haut