On the move.

Troisième article en tant que Gladiacteur et troisième titre rédigé dans la langue de Bill Gates… Cette fois-ci, aucune excuse pour ne pas avoir utilisé la langue de Molière ! Les thèmes de mes réflexions étant universels, choisir un titre dans l’une des langues les plus parlées dans le monde me paraît être le mieux adapté (Bientôt un titre un mandarin ? 🙂 ). Aujourd’hui, nous allons parler de culture d’entreprise et des pratiques devenues courantes dans la nouvelle ère que nous vivons.

Tutoiement ou vouvoiement ?

C’est décidé, pour être « Dans le move » il faut porter un jean et des baskets au travail, utiliser le franglais et tutoyer ses collaborateurs quel que soit la différence de niveau hiérarchique. D’ailleurs, il n’existe plus de hiérarchie puisque le pouvoir vertical a fait place à la gouvernance participative et horizontale…

Et bien, cela n’est pas une généralité ! Certaines entreprises font de la résistance et maintiennent leur confiance au tiercé « Costume, vouvoiement, hiérarchie stricte ».

Les points communs de ces entreprises :

  • Elles sont de moins en moins nombreuses.
  • Leur attractivité décline.
  • Elles sont en décalage avec la perception du travail des générations X et Y.

Le tutoiement en est le marqueur le plus important. Plus qu’une tenue vestimentaire, tutoyer son supérieur hiérarchique peut diminuer son autorité dans l’esprit de certains collaborateurs. Une familiarité, due au manque de distance, peut s’installer et il devient alors difficile de distinguer sympathie et travail. Essayez donc de vouvoyer votre collaborateur lorsque vous avez une remarque désobligeante mais nécessaire à lui faire. Vous verrez le rapport hiérarchique, accompagné d’une réaction de surprise, s’établir en quelques instants.

Un contexte propice à la créativité.

Une culture d’entreprise plutôt décontractée apporte de nombreux avantages. En plus de développer la créativité des collaborateurs, elle est moteur de développement des performances de l’entreprise. Si chaque salarié est à son aise, dans un lieu ou il plus passe plus de temps qu’à son domicile, il se sentira comme s’il faisait partie d’une grande famille. Il sera alors force de proposition et donnera le meilleur de lui-même pour développer le projet commun. Travailler n’est plus seulement un gagne pain et devient un plaisir.

C’est à ce moment-là que la magie opère. Comme dirait Confucius : « Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie. ». Plus que les générations X et Y, la génération Z arrive avec la ferme intention de façonner le monde de demain et une culture d’entreprise adaptée à l’air du temps est un critère primordial dans le choix de leur future entreprise.

Culture d’entreprise et valeur perçue des consommateurs.

Plus que sur les salariés, la culture d’entreprise a un impact sur la valeur perçue des consommateurs. Les entreprises communiquant de plus en plus sur les réseaux sociaux, les membres de leurs communautés s’intéressent à tous les aspects de la marque dont ils sont fans.

Consommer une marque, c’est l’aimer sous tous ses aspects. Combien parmi nous utilisent Google parce qu’ils ont vu un reportage ou ils ont trouvé cool d’avoir une salle de sport et un salon de coiffure au sein des locaux de la marque ? (D’ailleurs, qui a le réflexe d’utiliser un autre moteur de recherche aujourd’hui ? 😉 ) A contrario, combien d’entre nous ont cessé de consommer une marque suite à un reportage en caméra caché dénonçant une culture d’entreprise manquant d’éthique ?

Certains consommateurs deviennent vos collaborateurs !

En effet, les fans, gamers ou en encore it-girls (J’ai rien contre le franglais 🙂 ) sont de plus en plus embauchés par les marques en se faisant repérer par les réseaux sociaux. La culture de l’entreprise par laquelle ils sont recrutés et l’un des arguments majeurs pour lesquels ils acceptent d’y travailler.

Pour parler d’un cas que je connais bien, l’une des collaboratrices de Privatiz appréciait beaucoup notre concept avant de nous rejoindre. Lors de l’entretien faisant suite à sa candidature, j’ai été stupéfait par sa connaissance de nos services et de ses propositions pour les faire évoluer. Nous avons appliqué plusieurs d’entre-elles et nous commençons à en récolter les fruits aujourd’hui. Ses questions principales lors de l’entretien ? Elles étaient sur notre culture d’entreprise et la façon dont elle l’imaginait !

Pas de culture d’entreprise type.

En conclusion, je dirais qu’il n’existe pas de culture d’entreprise type. Peu importe la forme, une culture d’entreprise propice à la performance doit contenir certains éléments de fond : Une histoire, des règles, des codes, favoriser le respect et unir vers un objectif commun.

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