Il n’y a pas de plus belle aventure que de vivre la vie de vos rêves – Oprah Winfrey
Un peu d’histoire ?
Durant le Moyen Âge – entre le 15ème et le 17ème siècle –, un véritable désordre psychiatrique s’est abattu sur l’Europe. Plusieurs européens de cette époque pensaient qu’ils étaient faits en verre et avaient une crainte atroce de pouvoir se briser en morceaux de glace au moindre contact aussi léger soit-il. Cette époque fut plus tard nommée «L’illusion de la glace» ou encore, « L’illusion du verre » en Anglais, « The Glass Delusion ».
Une telle croyance montre que les gens de cette époque avaient entrepris de grands changements au niveau par exemple, de leurs habitudes. Ils se sont vu ajuster leurs comportements et même éviter tout contact pour « ne pas se briser en morceaux de verre« .
Un registre médical datant de 1561 par exemple, nous décrit un patient « qui s’était obligé de rester debout craignant que s’il s’asseyait, ses fesses se cassent. Cet homme prenait toujours la peine d’appliquer une espèce de coussin à ses fesses même étant debout. »
Un autre malade souffrant de cette croyance ne fut autre que le Roi français : Charles VI. Il refusait catégoriquement qu’on le touche et portait des habits « renforcés » pour « éviter de se briser en morceaux de glace« .
Aujourd’hui, nombreux d’entre nous verraient cette croyance comme étant « stupidement stupide » depuis que nous savons tous que l’homme n’a jamais été fait de verre ou de glace. Après tout, nous sommes en contact physique presque permanent avec les gens tous les jours : on s’embrasse, on se sert les mains, on se tape même dessus et bien plus encore !
Pourtant, dans tous ces cas de figure, nous n’avons jamais vu personne éclater en mille morceaux. Du coup il serait complètement stupide que les gens changent leur façon de vivre à cause d’une croyance si irrationnelle que celle-ci. Toutefois, « l’illusion de la glace » n’en était pas une, pour les gens de cette époque. Ce n’était pas une illusion pour eux mais plutôt une réalité et ils y croyaient dur comme fer.
Et pendant que nous savons désormais tous que l’homme n’est pas un vulgaire assemblage de verre, vous êtes-vous déjà demandé si vous aussi, entreteniez de si mauvaises/fausses croyances qui d’ailleurs vous limitent et vous empêchent de vivre la vie de vos rêves ?
Une petite illustration
Prenons par exemple, ces quelques affirmations que nous nous répétons à nous-mêmes sur une base régulière si non, journalière :
- « Je ne peux pas dire la vérité parce que les gens le verront mal, ils vont me juger »
- « Je veux bien faire cette chose mais j’ai peur de ce que les autres diront »
- « Je ne peux pas m’approcher d’untel de peur d’en avoir le cœur brisé »
- « Je ne veux pas demander ce dont j’ai besoin, qu’adviendrait-il si on me le refusait ? »
- « Je ne peux pas faire confiance aux gens parce que j’ai souvent été trahi »
- « Je préfère ne pas poursuivre mes rêves parce que je ne sais pas ce que je deviendrai en cas d’échec »
- « Je ne peux pas faire/être CELA à cause de CECI »
La seule différence entre les européens de l’époque médiévale souffrant de « L’illusion de la glace » et nous… est que, leur croyance était basée sur l’aspect purement physique des choses, le contact physique. De notre côté, nos croyances sont plus centrées sur nos émotions, nos relations, nos pensées, nos rêves, notre intellect…
Nous avons affreusement peur que nos émotions soient heurtées car cela nous briserait le cœur en mille morceaux, nous avons peur de faire face aux problèmes, peur de traverser de mauvais moments, peur de faire ce que nous voulons faire à cause du jugement des autres, nous avons peur des choses – argent, amour, santé – dont nous avons plutôt besoin – et les repoussant de ce fait –, nous voulons des choses mais préférons rester les bras croisés par peur du rejet…
Malheureusement, ces croyances ne sont pas moins stupides que « L’illusion de la glace » des européens du Moyen Âge. Ces croyances nous empêchent de vivre la vie que nous voulons vivre. Voici donc, sept (06) mauvaises croyances à bannir incessamment si vous souhaitez vivre la vie de vos rêves.
6 croyances qui vous empêchent de vivre la vie de vos rêves
Mauvaise croyance #1: « Je ne peux rester moi-même, je risque d’être jugé »
Pour avoir observé le monde et les personnes – riches ou pauvres –, j’ai remarqué qu’on n’est jamais à l’abri du jugement. Peu importe qui vous êtes, riche, pauvre, sage, star ou autre, il y aura toujours des détracteurs qui feront tout pour essayer de vous tirer vers le bas.
Toutes les personnes à succès ont pour la plupart, essuyé des moqueries. Et nous conviendrons qu’elles n’en seraient pas là où elles sont si elles avaient écouté ces critiques. La leçon que j’en tire est que, bonne personne ou pas, vous serez toujours jugé et critiqué pour ce que vous ferez ou aurez. Vous ne plairez jamais à tout le monde parce que chacun est différent avec ses propres opinions et goûts.
Sachant cela, quel serait pour vous, le but de vouloir plaire à tout le monde au point de ne plus vous faire plaisir réellement sous prétexte que, ça ne plairait pas autres et que pour ça, vous serez persécutés ?
Il est préférable de rester vous-mêmes et de garder un contrôle total sur votre personne. Vous ne pourrez plaire à tout le monde mais vous vivrez une meilleure vie si et seulement si, vous vous donnez la peine de vous plaire à vous-mêmes.
D’ici là, adoptez plutôt les croyances suivantes :
- « Je dois faire ce que je veux. Ce n’est pas mon boulot de plaire aux gens »
- « Il n’y aura personne d’autre comme moi sur cette terre. Alors, j’ai intérêt à rester moi-même »
Mauvaise croyance #2: « Je ne peux pas tomber amoureux, je risque de me briser le cœur »
Nombreux d’entre nous entretiennent ce genre de pensées dans leur subconscient. Nous entretenons même inconsciemment, de telles croyances. Une amie m’expliquait un jour qu’elle a toujours été ouverte aux relations amoureuses et que d’ailleurs, elle a connu ce genre de relations très tôt dans sa vie. En même temps, dit-elle, a toujours eu peur d’aimer profondément de peur d’être rejetée et de se briser le cœur.
Elle ajouta : « bien que je pourrais dire ouvertement que j’avais envie d’être dans une relation, je n’ai jamais en même temps vraiment ouvert mon cœur aux autres ».
Malheureusement et d’après elle toujours, une telle croyance n’a rien fait d’autre que de l’empêcher de trouver l’amour de sa vie. Elle dit aussi qu’une telle croyance ne l’avait même pas aussi mise à l’abri des déceptions amoureuses, bien au contraire.
Chaque déception ayant été douloureuse, l’a rendue plus forte et plus sage en fin de comptes. Grâce à ces incidents, elle a appris beaucoup sur elle-même et surtout sur comment attirer le vrai amour. Ces coups durs l’ont en fait aidé à dégager la route qui devrait la conduire tout droit vers l’âme sœur.
Aujourd’hui dit-elle, si je m’étais renfermée sur moi-même, mon fiancé et moi ne se seraient jamais rencontrés. Cela aurait été mon plus grand regret même si je n’aurais pas eu à regretter puisque je n’aurai jamais su que j’avais raté quelque chose en m’étant refermée sur moi-même.
Et moi la leçon que je tire de tout cela est que, pour trouver l’amour de votre vie, il va falloir vous ouvrir aux autres quitte à se faire vulnérable et que même si vous devriez prendre des coups, de comprendre que cela fait partie du jeu.
J’ai compris par l’expérience de mon amie qu’il est presque impossible de créer une vraie connexion amoureuse sans se faire vulnérable à un certain niveau. Éviter l’amour par peur d’être blessé ne peut que nous emmener vers une vie basée sur la peur – que se passerait-il si…–, l’amour faux, et vers une vie pleine de regrets du genre « si j’avais su, j’aurai… » – en vieillissant.
Voici au contraire, les croyances que je vous conseille d’adopter pour une vie plus épanouie :
- « J’aime sans rien attendre en retour parce que c’est un devoir d’être humain »
- « C’est en ouvrant mon cœur que j’attirerai vers moi l’amour parfait »
- « Les coups durs sont en réalité des ressorts sur lesquels rebondir pour tomber sur la bonne personne »
Mauvaise croyance #3: « Je ne veux pas demander ce que je veux de peur d’être rejeté »
Je me souviens des tous débuts d’une de mes start-up… Comme pour toute structure débutante, j’avais besoin de pas mal de choses – d’ailleurs, j’ai toujours besoin de nouvelles choses – afin de faire un lancement effectif.
Certaines de ces choses s’obtiennent grâce à l’argent et d’autres parmi elles nécessitent juste le courage de les demander à qui il le faut. L’une des choses les plus difficiles pour moi était de me constituer une liste de prospects –nom, e-mail, numéro de téléphone – pour mes formations et pour la promotion des articles d’un de mes blogs.
Pour y parvenir, j’ai dû user de plusieurs techniques. Parmi ces techniques, une consistait tout simplement à demander à ceux qui me semblaient être des clients potentiels parce qu’évoluant dans le domaine d’action de ma start-up.
Un jour, j’ai appris qu’une conférence sur les TIC – Technologies de l’Information et de la Communication – devrait avoir lieu dans la ville de Pointe-Noire dans laquelle je me trouvais à l’époque. Évoluant dans le domaine, j’avais plein de raisons de m’y rendre mais la principale raison qui m’y conduisit fut de dénicher quelques nouveaux prospects. Je ne vous cache pas que ce fut une expérience très agréable pour moi.
En dehors du fait que j’ai eu à rencontrer des gens – relations professionnelles ou non –, j’ai pu à ma grande surprise rentrer chez moi avec une vingtaine d’e-mails de prospects potentiels juste pour cette journée là, tout simplement parce que j’avais eu l’audace de demander.
Maintenant, je vous laisse imaginer ce qui serait arrivé si je n’avais pas oser aller à cette conférence et DEMANDER: je n’aurais tout simplement rien obtenu du tout à part de savourer la terreur causée par le regret de n’avoir jamais essayé !
Il faut aussi que je souligne que les 20 contacts obtenus venait bien de ceux qui avaient accepté. En réalité, j’ai parler à plus de 20 personnes. Vous pouvez vous-mêmes comprendre que certains avaient refusé me laissant savourer le goût du rejet.
Ces rejets m’ont appris beaucoup de choses. Toutefois, je retiens surtout le pouvoir que représente le simple fait de DEMANDER – un pouvoir que tout le monde possède mais que très peu utilise – qui m’avait permis de récolter cette vingtaine de contacts.
Dans l’optique d’une vie plus épanouie, je vous propose plutôt d’intégrer dans votre subconscient, les croyances suivantes plutôt qu’une peur du rejet:
- « Le rejet fait partie intégrante de la vie. Chaque NON me rapproche plus sûrement d’un OUI »
- « Pour recevoir, je devrais d’abord demander »
Mauvaise croyance #4: « Pas La peine d’oser, je risque d’échouer avec brio »
On se demande alors, « Qu’adviendrait-il si j’échouais ? », « À quoi ma vie ressemblerait-elle ? », « Serais-je taxé de loser ou de bon à rien ? ». Cependant, cela n’a pas tardé pour moi personnellement de réaliser que ces peurs étaient pour la plupart exagérées.
Avec le temps, j’ai compris qu’en appliquant la bonne stratégie, en faisant une bonne planification et en entreprenant les actions adéquates, je n’avais pas de raisons d’échouer. Et que, même si j’en venais à un échec cuisant – en épuisant par exemple toute mon épargne avant d’avoir généré les revenus attendus –, il y aura toujours un moyen de régénérer du ca$h pour recommencer jusqu’à atteindre les résultats escomptés.
Il faut surtout retenir qu’en vrai, l’échec n’y est pour rien. Ce qui déterminera votre succès étant les actions que vous entreprendrez lorsque les choses ne se dérouleront pas comme vous l’aviez prévu. Comment pourriez-vous apprendre et extraire les leçons clés de vos supposés échecs ? Comment transformer vos échecs en succès ? Ce sont les questions à se poser si vous souhaitez un jour vivre la vie de vos rêves.
Alors, plutôt que de vous fier à votre peur de l’échec, je vous conseille d’adopter les croyances suivantes:
- « Mes rêves m’appartiennent, j’en fais donc ce que j’en veux »
- « Tout ce que je peux concevoir par le rêve ou par la pensée, je peux l’accomplir. Cela ne dépend que de moi et de ce que je fais pour y parvenir »
Mauvaise croyance #5: « Je me contente de peu, ça m’éviterai d’avoir à me battre pour atteindre les sommets »
Cette croyance à mon avis est un piège grave que nombreux se tendent. J’ai dû sûrement moi-même entretenir de telles croyances mais cela n’a pas duré pour que je mesure l’envergure, la nocivité et la dangerosité de cette façon de voir les choses.
Des croyances telles que : « Je n’ai pas besoin de beaucoup d’argent, j’ai juste besoin du minimum pour vivre, ça m’éviterai de faire des choses qui seraient contre la volonté de Dieu ». Ma compagne aime bien me répéter cela lorsque je lui parle d’argent 😆
Le danger avec ce genre de croyances est que nombreux s’en servent de prétexte pour justifier leurs échecs, leurs manquements ou leur incapacité à obtenir quelque chose. Le piège c’est qu’ils ne s’en rendre pas forcément compte étant donné qu’ils ont intégré dans leur subconscient que cela était rationnel de la même façon que l’européen du Moyen Âge croyait dur comme fer qu’il était fait de verre.
Et personnellement, j’y vois trop de limites dans cette croyance. Personne ne peut avoir trop de ressources, la vérité est que tout le monde est en réalité programmé pour toujours avoir plus. Pourquoi se contenter de peu quand l’Univers et l’énergie qui nous anime ont un caractère abondant ?
Le seul simple fait que vous respirez vous donne droit à l’abondance sans que vous preniez aux autres ce qui leur appartienne. C’est la croissance qui caractérise le monde – les petites choses finissent toujours par croître, vous avez été fœtus et maintenant vous être grand et n’avez pas cessé de croître –, pourquoi alors l’ignorer au profit de la carence ?
Refuser l’abondance, c’est nier même l’essence de la vie. Vous ne pouvez pas vous développer et vous réaliser dans la précarité, le manque et la carence.
Étant donné que l’égo trouvera toujours des raisons illimitées pour justifier son état d’être, je pense que vous êtes le seul à pouvoir vous libérer de telles croyances inhibitrices en commençant par vaincre votre égo. D’après moi, l’égo est d’ailleurs,le premier ennemi du succès véritable et durable.
Pendant que nombreux se posent des questions du genre : « Pourquoi devrais-je être riche ? », « Je ne sais pas si je peux être riche »… La question que je pose à tout le monde est de savoir « Pour quelles raisons ne devrions-nous pas être riches ? »
En fin de compte, vous n’avez pas besoin de chercher pour quelles raisons vous devriez vivre une vie abondante et pleine de succès car en réalité seul l’abondance et le succès sont possibles pour chacun de nous. Mais supposons que vous en cherchiez toujours une. Que feriez-vous si vous étiez milliardaire, connu et respecté à travers le monde ? À quel point œuvriez-vous pour l’intérêt général de l’humanité ?
Peut-être que la réponse à cette question serait votre raison de vous battre pour atteindre votre plus haut potentiel! En ce qui me concerne, je vous conseille d’abandonner cette croyance et d’adopter celles-ci :
- « Je réussis parce que c’est la seule possibilité qui existe »
- « Vivre dans l’abondance me permet d’avoir toutes les ressources pour réaliser mes rêves et faire tout ce que je veux faire »
Mauvaise croyance #6: « Il est trop tard, je ne peux plus poursuivre mes rêves »
Nombreux d’entre vous connaissent Colonel Sanders, le créateur et ambassadeur de KFC – Kentucky Fried Chicken. Mais combien d’entre vous savent qu’avant de devenir un Colonel célèbre, il avait eu à abandonner l’école, il était un aide dans une ferme… un pompier de locomotive, un travailleur des rails, un politicien pas très prometteur, un opérateur dans une station de gaz, un opérateur de motel et finalement un restaurateur ?
À l’âge de 65 ans, en 1955, Sanders voyage aux USA va de restaurant en restaurant, frappe de porte en porte, cuisinant des lots de poulets pour les propriétaires de restaurants afin de les convaincre de franchiser son poulet. Ses efforts ont payé parce qu’à partir de 1963, il y avait déjà 600 restaurants KFC faisant de la compagnie, la plus grande structure de restauration rapide aux États-Unis.
En 1964, et à l’âge de 74 ans, Sanders vend la compagnie à des investisseurs pour environ 2 millions de dollars correspondants aujourd’hui à près de 15 millions de dollars américains en plus d’un salaire à vie et de l’accord le reconnaissant comme étant le principal contrôleur de qualité de la compagnie.
Aujourd’hui, KFC dispose plus de 18875 restaurants à travers 118 pays le plaçant deuxième après McDonald’s [en Anglais]. Je n’ai pas un intérêt particulier pour KFC mais le parcours de Sanders est inspirant et plein de leçons :
- Même à 40 ans pendant que nombreux se préparent pour la retraite, Sanders continuait à perfectionner sa recette de poulet ;
- À 65 ans il voyageait à travers les USA travaillant dur pour réussir à faire franchiser sa création. Et sans l’ombre d’un seul doute, il a dû faire face à de nombreux rejets. Mais cela a-t-il suffit pour l’arrêter ? PAS DU TOUT, Sanders fut un « vrai téméraire » – Confère Mauvaise Croyance #3 sur les rejets ;
- Pour avoir presque été tout dans sa vie sans avoir réussi grand-chose avant ses 40 ans, Sanders n’a jamais abandonné son rêve ;
Alors, si vous avez l’habitude de vous dire que vous êtes déjà trop âgés pour poursuivre et réaliser vos rêves, rappelez-vous du Colonel Sanders pour comprendre que votre âge est plus ici, une excuse de loser plutôt qu’un facteur bloquant.
Seule votre croyance insinuant qu’il est trop tard est votre facteur bloquant. Alors ne vous fiez pas aux dires malveillants si non faux de la société. Foncez et trouvez votre propre chemin, il est plus grand que ce que la société a prévu pour vous.
Croyances à adopter:
- « Il n’est jamais tard pour faire quelque chose. Le plus important est d’agir tout de suite »
- « L’âge n’est qu’un nombre et non le reflet de ce que je suis capable d’accomplir »