Uberisation est désormais un mot. Qu’est-ce que donc l’Uberisation ? Un mot dérivé d’une entreprise qui a complètement bouleversé une industrie. Celle des taxis, ou plus largement des transports payants de personnes. On voit par ailleurs que cela ne s’arrêtera d’ailleurs pas là…Et là, figurent pèle-mêle du grand résultat, acteurs isolés, législateurs-régulateurs en peine et sans voix. Parce qu’ils n’ont rien vu venir, n’y ont pas cru, manquent d’imagination. C’est aussi ce qu’ont dit les grands responsables après la catastrophe du 11/09 aux USA : « nous avons manqué d’imagination ».
Qu’est ce que l’Uberisation ?
De quoi s’agit-il ? Tout simplement d’innovations simples rendues réelles, par la transformation digitale. Celle-là même qui a « disrupté » d’autres industries avant : disque, livre, tickets, conseil médical, restauration, livraison, optique…(la liste serait trop longue). Il y a donc aujourd’hui une grande responsabilité du chef d’entreprise à bien cerner ses choix et compétences. Tout simplement pour ne pas que tout ceci s’évanouisse un beau matin par un nouvel entrant, moins cher et meilleur (définition d’une innovation dite « disruptive »).
Rappelez-vous Kodak, qui possédait en son sein, l’inventeur de la photo numérique et pourtant n’y a pas cru, voire ne l’a pas développé au risque de cannibaliser sa propre activité. Regardons désormais où est Kodak et ce qu’elle est devenue devant ce raz-de-marée numérique. Une société du passé…
De la fausse technologie
L’uberisation n’est pas forcément technologique : qu’y a t-il de réellement technologique dans Uber aujourd’hui ? L’innovation réside dans la capacité et l’opportunité de bâtir une expérience consommateur bien plus plaisante, rapide, efficace. En utilisant les outils modernes : géolocalisation, paiement mobile, tag, data et CRM…En capitalisant sur l’excellence opérationnelle des « salariés », qui ont intégré les valeurs et l’esprit du service (ce point est aujourd’hui l’objet de révoltes localisées, en raison de précarité du travail, ou de l’inadaptation du modèle juridique, social, économique et fiscal résidant d’une époque trop longue à se réformer).
Il est donc bien de la responsabilité de tous, et non pas pour protéger (nous avons bien assez de tendances protectionnistes) nos acquis, salariés et rentes. Il s’agit bien d’innover et d’augmenter la satisfaction du client, qui comme nous le savons, augmente la fidélité et donc l’espérance de gain dans la durée
Maintenant, vous savez…
Etes-vous prêt pour un diagnostic, ouvert, franc et réaliste de vos activités ? Il vaut mieux prévenir que guérir disait l’autre, et il y désormais des maux incurables, conduisant à l’impasse…économique et sociale.
Pour ceux que cela intéresse, retrouvez ce think tank, l’observatoire de l’uberisation, qui va suivre ce nouveau concept. Et dont l’objectif est de tracker et proposer des solutions de notre époque et ce, dans tous les secteurs…