3 compétences pour augmenter sa productivité
Ludo Louis
- 5 min
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J'ai trois métiers, dont un que j'ai inventé car il n'existe pas. Voici mes 3 compétences pour augmenter sa productivité.
Cette année j’ai augmenté ma productivité de manière significative. Pour me présenter rapidement, je me définis comme un slasher. Cela signifie que je fais plusieurs métiers. Je suis social media manager, je fais des publicités sur des supports numérique pour le compte d’entreprise. Je suis explorateur en IA, c’est-à-dire que j’apprends ce que fait l’IA, je rencontre des experts, ensuite je fais des interventions publiques et privées pour vulgariser ce thème. Troisième casquette, je donne des cours à l’université sur les conceptions de campagne Google Ads. Enfin, j’élève ma fille qui a 2 ans, c’est avec ce petit patron en herbe que je passe le plus de temps (50%). Je fais toutes ses tâches en freelance.
En début d’année j’ai écris ce billet sur la productivité. Aujourd’hui pour cette fin d’année et pour commencer la nouvelle sur de bon rail, je vous propose mes 3 astuces pour améliorer sa productivité.
3 compétences pour augmenter votre productivité
#1 Passer à l’action
Le premier tip que je peux donner c’est de passer à l’action, maintenant tu peux fermer la fenêtre et travailler sur d’autres projets !
C’est une force et aussi une faiblesse, sur mon blog j’ai écrit pour me définir « Je suis un touche à tout, incapable de m’investir dans un seul projet« . D’un côté c’est un point positif car très souvent quand j’entends quelque chose qui me plait je ne réfléchi pas des jours avant de passer à l’action, je le fais. Ma fiancée ne sait jamais à quoi s’attendre chaque soir. D’un autre côté, comme c’est impulsif, il arrive parfois que je prenne des décisions trop hâtivement et que je ne dégage pas assez de temps pour finir ce que j’ai commencé.
Underthinker vs Overthinker
Parmi les conversations que j’ai pu avoir, j’ai remarqué dans le monde, il y a les underthinkers, ceux qui se sous-estime, du moins qui ne donne pas d’importance à leur pensée/idée. Et les overthinkers que l’on pourrait définir comme anxieux, ceux qui pensent trop. Ces deux types d’individus pensent tellement qu’ils n’agissent pas. En effet, ils se retrouvent très souvent dans l’impossibilité de prendre une décision. Je pense que je me situe entre les deux, je prends des décisions sans trop y réfléchir et parfois je manque de réflexion !
En tout cas, je maintiens mon conseil, il vaut mieux agir plutôt que de ne rien faire. Ne rien faire n’apporte rien. Si j’agis et que je me trompe, alors j’en tirerai un enseignement. Si j’agis et que ça marche, je viens d’apprendre une nouvelle chose. On est toujours plus gagnant lorsqu’on agit plutôt que de ne rien faire.
Compétences structurelles
En terme de productivité, le meilleur moyen de faire plusieurs choses sans se mêler les pinceaux c’est de faire une to-do list planifiée. C’est bien de lister les choses à faire, il est encore plus efficace si nous les inscrivons dans le planning en estimant au plus près le temps que cela va nous prendre. C’est ainsi que je jongle avec les multiples tâches, en fonction de mes différentes activités. Et puis, c’est la meilleure manière de développer de nouvelle compétence.
Une astuce dans l’astuce, j’aime beaucoup faire des listes sur les décisions que je dois prendre. Quand je veux passer à l’action et que je mêle trop d’émotion, je fais un tableau Excel. Cela me permet de positionner les points positifs/négatifs de telle ou telle action de manière factuelle. Excel a se pouvoir d’anéantir toutes émotions.
Agir bien
Petite parenthèse, comme je concilie famille et travail, j’ai remarqué que mes agissement ont toujours un impact sur quelqu’un. C’est la raison pour laquelle je me suis interdit d’avoir la flemme pour ma femme et ma fille. Même si une action doit être écourtée, ou au contraire, doit prendre plus de temps. Le fait de ne pas négliger ce que j’ai entrepris, me rend plus fier de moi. Clairement, pas sur le moment, surtout si cette tâche est désagréable, mais à la fin de la journée, j’avoue en tirer une certaine reconnaissance (et comme je travaille avec moi-même c’est un peu avoir la reconnaissance du patron).
Agir beaucoup c’est bien, agir bien c’est encore mieux !
#2 Apprendre à apprendre
Dans ce conseil, je me suis largement inspiré du livre « Libérez votre cerveau » de Idriss Aberkane. D’une part, pour apprendre il faut du temps. Idriss Aberkane parle de la règle de 5 – 50 – 500 – 5000 et 50 000 heures. Pour reprendre ses propres termes
« En 5 heures, vous rentrez dans n’importe quelle connaissance. 50 heures, vous êtes autonome. En 500 heures vous pouvez l’enseigner. En 5000 heures, nous avons les premiers prix Nobel. De 5 000 à 50 000 heures, vous avez tous les prix Nobel. À partir de 50 000 heures, on a ce que les japonais appellent le trésor national vivant ». La passion est une condition indispensable dans la courbe. C’est elle qui stimule une personne. Elle motive et influe sur le temps et l’attention consacrés à acquérir une connaissance. »
Il suffit de fractionner par temps disponible par jour. Par exemple pour apprendre à jouer de la guitare en partant de zéro, il faut 50 heures selon Idriss Aberkane. A raison de 30 minutes d’entrainement par jour, vous saurez jouer de la guitare au bout de 3 mois. A nous de fixer le temps que l’on se donne pour développer une nouvelle compétence.
D’autre part, il faut de la passion, une envie, on parle alors de motivation intérieure. La motivation extérieure est la carotte que l’on reçoit pour ses efforts. La motivation intérieure est la reconnaissance de soi, d’avoir bien travaillé. Notre cerveau est plutôt bien fait, car la motivation intérieure (si elle n’est pas noyée pendant l’enfance) c’est celle qui nous fourni le plus de bonheur. Car apprendre est une source de bonheur (je vous renvoi au livre « Apprendre ! Les talents du cerveau, le défi des machines » de Stanislas Dehaene).
Compétence clé
Apprendre à apprendre est essentiel dans notre monde changeant. Apprendre une connaissance ouvre des nouvelles voies dans notre cerveau (physiquement !). Par exemple le fait que je vous apprenne cela, créer des nouvelles structures dans votre cerveau. Oui le fait d’écrire des articles à un pouvoir extraordinaire 🙂
Ces nouvelles structures permettront de véhiculer des messages plus rapidement pour un autre domaine de compétence. C’est ainsi que plus nous développons de compétence et plus il est facile et rapide d’apprendre de nouvelle ! Nous avons un cerveau super bien fait.
#3 Apprendre à s’adapter
Voici la compétence qui sera la plus recherchée dans le monde professionnelle dans les années qui viennent. Dans mon blog personnel j’avais parlé d’une catégorie de personne, qui seront socialement inutile. J’aime me décrire comme une personne adaptable, j’ai pour vocation d’être un digital nomad, de parcourir le monde, d’apprendre sans cesse de nouvelle compétence. L’adaptabilité est le fait de toujours se renouveler, d’être ouvert aux cultures, aux autres, de les écouter même si l’on est pas d’accord car le plus important c’est la discussion, l’échange.
J’ai trois métier, dont un que j’ai inventé car il n’existe pas (qui a déjà entendu d’un « explorateur en IA » ?). Je m’adapte, j’essai de comprendre le monde qui vient, de préparer ma fille pour cela, et je dois montrer l’exemple. J’essai de préparer les jeunes à ce futur incertain. Les maîtres mots pour développer cette compétence c’est la curiosité, l’empathie, l’ouverture, poser des questions et essayer de comprendre par soi-même. 2019 pour moi sera une année où je vais développer davantage de compétence, ma to-do list est bientôt prête 🙂
Et vous, vous êtes prêts à développer de nouvelle compétence ?
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