Le triptyque (façon d’agir, la façon de penser et la façon de ressentir) autour des éléments de la gestion multi culturelle est essentielle. Il permet de comprendre ce qui constitue un groupe formé de plusieurs cultures et surtout il permet à un manager ou à une personne impliquée dans cette gestion de pouvoir optimiser les diverses idées, les diverses opinions et les différentes approches de personnes qui n’ont comme vous qu’un seul but qui est d’améliorer l’entreprise dans laquelle ils travaillent. La gestion en environnement multi culturel n’est pas quelque chose que nous pouvons maitriser naturellement. Elle requiert du travail, du bon sens, du respect de l’autre et enfin une envie d’apprendre à n’importe quel âge que tout ce que nous croyons et tout ce qui nous constitue peut-être challengé à tout moment. C’est passionnant et challenging! Je vous offre un morceau de ma formation pour bien comprendre : https://fr.linkedin.com/learning/manager-en-environnement-multiculturel/faire-face-au-choc-culturel
La gestion d’information varie selon les cultures car l’information en elle-même est un outil de travail avec une importance primordiale. La possession d’information et sa distribution entre collègues change selon les cultures. Cette vidéo se focalisera sur cet aspect des outils de gestion multi culturelle.
Par information, on entend désormais toute forme de contenu de nature physique (par ex. courrier papier) ou électronique (par ex. email, entrée de base de données), que cette information soit structurée ou non-structurée.
La gestion de l’information consiste donc à collecter et gérer cette information, depuis une ou plusieurs sources, et à la distribuer auprès de l’audience requise. Le terme ‘gestion’ sous-entend également la capacité à organiser et contrôler la structure, le traitement et la mise à disposition de l’information.
Face à la croissance exponentielle des contenus d’entreprise, la gestion de l’information s’intéresse également désormais au contrôle de la pertinence du stockage de l’information, de façon à permettre à l’organisation concernée de stocker non pas « toute l’information » mais « l’information utile ».
Dans les cultures Anglo-Saxonnes/Nordiques, la circulation d’information est libre. Le but d’information est l’efficacité et performance des équipes à tout niveau. L’information est un outil à partager pour le bénéfice de tous et pour l’avancement de tous ainsi que leurs projets. L’information est distribuée de manière structurée et librement et surtout sans notion hiérarchique. L’information n’est pas soumise à un quelconque contrôle.
Dans les cultures latines, la possession et distribution d’information est complexe. L’information est une forme de pouvoir dans ces cultures. Ceux qui possèdent l’information ont le pouvoir de décider avec qui et quand ils vont laisser filtrer leurs connaissances. L’information est une forme de pouvoir et manipulation. Souvent, dans ces cultures, ce n’est pas la personne en haut de l’échelle hiérarchique qui possède l’information. Donc, la possession et distribution d’information est liée avec les relations internes et entre collègues dans une entreprise.
Les habitudes de travail d’équipes changent selon la culture de ses membres. Le travail d’équipes dans les cultures peut varier d’un groupe de travail homogène où chaque membre contribue à un niveau équivalent ou un groupe avec une structure formelle et hiérarchique dominante.
La notion de travail d’équipes aux Etats-Unis, par exemple, est un regroupement de collègues qui peuvent avoir des niveaux de compétences très diffèrents. Malgré ces différences, tous les membres de l’équipe vont avoir le même niveau de responsabilité et influence sur la prise de décision et avancement du projet. Il y a beaucoup de fluidité dans le partage d’information et compétences. Si un membre se trouve en difficulté, les autres vont tout faire pour l’assister. Les conséquences et le résultat final sont la responsabilité de toute l’équipe. Ils partagent et assument les réussites comme les échecs.
Dans les pays latins, le travail d’équipe est influencé par la hiérarchie et l’influence que porte chaque membre. L’équipe est structurée avec les rôles distincts. La notion d’équipe est plus individuelle que collective. Chaque membre garde un rôle préétabli. Les résultats sont partagés avec son responsable directement sans être partagé avec les autres membres. La reconnaissance finale appartient au responsable de l’équipe en premier et aux membres de l’équipe en seconde. Le choix de partager la reconnaissance avec les autres contributeurs appartient au chef.
Ne sous estimez pas l’harmonie d’une équipe si importante pour s’assurer la performance et le plaisir à travailler ensemble. Le but ultime de ce travail est le résultat pour le bien de l’entreprise toute entière.
Manger dans toutes les cultures peut être perçu différemment. Dans certains pays comme les Etats-Unis les déjeuners sont rapides et peuvent être au bureau. En revanche il est fréquent qu’en France le repas du midi soit une réunion. Dans cette vidéo nous allons parler des sorties professionnelles et comprendre comment les gérer.
L’heure des repas dans chaque pays diffère. Cela peut être une surprise pour des gens qui viennent juste d’arriver. Par exemple aux Etats-Unis il n’est pas inhabituel d’être invité à une réunion autour du petit déjeuner. Et cela peut commencer à 7 :00. Et si vous êtes invités à diner, cela peut être organisé vers 17 :30. Vous pouvez également être invité à déjeuner. Au Japon en revanche ils privilégieront un diner ou un déjeuner. Puis après le diner une séance de karaoké ou une séance dans un bar jusqu’à pas d’heure. Chaque pays est à l’aise avec sa méthode de travailler et les sorties professionnelles font parties du travail.
Il est tout à fait acceptable de considérer un repas comme une extension d’une réunion de travail. Au Japon, les bains chauds (Honsen) sont aussi des extensions des réunions de travail. Un bain chaud sera avec tous les collègues, nus et avec du saké. Mieux vaut être préparé. Cela ne veut pas dire que d’autres sujets, en dehors du business ne peuvent pas être discutés pendant ces moments. Les Nord-Américains ont tendance à utiliser le couteau pour couper de la nourriture. Une fois la nourriture coupée, le couteau est placé sur la table et seulement la fourchette est utilisée. Il est aussi possible de voir de la nourriture mangée à la main (comme le hamburger ou le maïs au barbecue).
Dans certains pays, les serveurs/ses dépendent des pourboires pour complémenter leur salaire de base et ainsi les pourboires sont devenus obligatoires. Il est assez habituel pour les pourboires d’être entre 15 et 25% pour du bon service – et le service est en général très bon.
Chaque culture est différente et chaque culture peut s’attendre à quelque chose de différent. Il est donc primordial lorsque vous travaillez dans un environnement multi culturel de comprendre ce que la personne en face de vous attend, de bien lui faire comprendre ce que vous attendez afin de bien pouvoir bénéficier de l’apport de chaque culture.
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